Contrat Creative Commons
Ou est la lune ? Crowd funding et cinema * Faire un premier long metrage d'auteur * Crowdsourcing the perfect Crowdfunding de J&J est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique 3.0 non transcrit.

dimanche 18 septembre 2011

Amiando : une billetterie à considérer sérieusement

Amiando est une plateforme de gestion de billet électronique (e-Ticket) multilingue d'une ergonomie simplifiée et aux fonctionnalités avancées qui permet également d'organiser sans frais des évènements gratuits. A ce jour, les frais de vente par billet payant sont de 0,99 € +5,9 % des frais de participation.

Amiando permet également la vente des produits dérivés et les campagnes de dons.

Outre les fonctions traditionnelles des billetteries, Amiando propose des outils pour effectuer des campagnes de publipostage, avec ou sans commissions pour les parrains et réductions pour les filleuls, avec ou sans commissions pour les promoteurs éventuels.

Quelques fonctions évoluées disponibles pour la gestion de la billetterie :
  • marketing viral
  • interfaçage avec les réseaux sociaux
  • gestion de sondage
  • fichiers en pièces jointes
  • forum
  • liste des participants
  • collecte de dons
  • vente de produits dérivés
  • sous-événements
  • etc.

samedi 17 septembre 2011

La "promesse" en crowdfunding : un contrat qui doit être respecté

Un site de Crowdfunding français bien connu, dans un mail daté du 14 septembre 2011, tient à peu près ce langage :
"Bonjour,
Vous recevez cet e-mail en tant que contributeur du film Les Isles d'Elles (*)
Suite à l'arrivée de TV Bigoudi (*) sur le projet, qui finance une partie importante du film, le producteur a décidé de baisser le montant recherché pour ce projet à 5.000 euros.
En remplacement du droit à recettes des nouvelles contreparties sont désormais disponibles pour les contributeurs : visionnez, depuis chez vous, des oeuvres du répertoire de Production Pas Glop (*).
Merci à tous pour votre soutien.
L'équipe
Suite à ces changements, vous avez la possibilité de vous retirer de ce projet, merci d'en faire la demande avant le 21/10/2011 par email"
Un changement radical des contreparties imposé aux contributeurs paraît un peu cavalier (s'il avait été prévu dans le contrat d'origine), voire "nul et non avenu" car illégal s'il n'était pas prévu dans le contrat d'origine.

On peut légitiment se poser la question du sérieux et donc de la pérennité des projets d'un producteur qui ne sait concevoir et assumer des engagements réalistes. En complément, quel est l'intérêt pour un contributeur, un partenaire de proximité ou toute autre partie prenante de s'engager en amont dans un projet si les termes de l'échange ne sont pas respectés en cas de succès probable ? 

En conséquence, il est crucial que les plateformes de Crowfunding, qui de fait interviennent en tiers de confiance entre les contributeurs et les porteurs de projet, sachent sécuriser leurs relations entre les différentes parties. A défaut, leur responsabilité pourrait être engagée si un contributeur décidait de se retourner contre la plateforme qui ne remplit pas sa part du contrat.

Pour éviter ces situations désagréables il est indispensable que le contrat d'origine soit parfaitement clair sur l'évolution éventuelle des contreparties en fonction d'hypothèses parfaitement identifiées. Idéalement, le changement d'une promesse du producteur devrait être proposée aux contributeurs et non pas imposée.

Sans évolution rapide sur la fiabilité des promesses en Crowdfunding, on peut prévoir l'apparition de nouveaux risques :  la perte de notoriété rapide des plateformes et producteurs impliqués, l'échec du projet artistique concerné, voire l'échec généralisé du Crowdfunding.

(*) Les vrais noms ont été modifiés

jeudi 15 septembre 2011

Le casting : le point clé des projets ne bénéficiant pas de l'avance sur recette du CNC

En cas de refus du CNC d'attribuer une avance sur recettes à un premier film d'auteur, il est indispensable de revoir le casting afin de s'assurer qu'un acteur "bankable" permette à un distributeur de s'engager sérieusement pour la promotion du film et à le mettre à disposition du plus grand nombre de salles en province et à Paris.

Le parcours pour le financement d'un premier film d'auteur ne bénéficiant pas de l'avance sur recette du CNC est le suivant :
  • Revoir le casting et intégrer au moins un comédien "bankable"
  • Mobiliser des ambassadeurs du projet
  • Obtenir un financement privé en échange de contreparties équitables (crowdfiunding avec contreparties, partenariats avec les partenaires de proximité)
  • Obtenir un accord de distribution (éviter les "sorties techniques"), évaluer l'intérêt d'innover avec la garantie d'audience
  • Obtenir le financement d'une télévision
  • Obtenir une aide européenne et / ou une aide de l'Eurorégion concernée (pour les projets transfrontaliers)
  • Présenter le projet à la région ou aux régions concernées par le tournage, et ce en dernier lieu

mardi 13 septembre 2011

La "sortie technique" : pas forcément une bonne idée

Pour participer au plan de financement d'un film, les télévisions on tendance à exiger qu'un contrat en bonne et due forme soit signé avec un distributeur ayant une taille suffisante pour assurer une promotion sérieuse du film sur Paris (les décideurs parisiens des télévisions doivent voir les affiches à Paris, lire la presse de cinéma dont les critiques assistent aux projections de presse à Paris).

Seuls les distributeurs d'une envergure suffisante sont reconnus par les télévisions qui peuvent alors décider de s'engager également dans le plan de financement.

Envisager une "sortie technique" du film (c'est à dire des projections dans un nombre réduit de salles de cinéma) par un distributeur reconnu des télévisions est illusoire. En procédant ainsi, ces distributeurs se feraient radier des listes de distributeurs éligibles par les télévisions.

La "sortie technique" est donc à éviter, y compris pour assurer la visibilité d'un premier film d'auteur.

La garantie d'audience accordée à un distributeur reste une voie vierge à explorer.

mardi 6 septembre 2011

Packs et coffrets coproducteurs

Les coffrets « coproducteurs » réunissent différentes contreparties dont bénéficieront les contributeurs qui en feront l'acquisition. Ces coffrets ont vocation à être exposés sur des stands, rayons ou dans des vitrines à l'occasion d’évènements auxquels participent les partenaires de proximité.

Ce format facile à présenter, empiler, emballer, dénombrer, etc. permet à une grande variété de partenaires de le distribuer en minimisant les contraintes.

Plusieurs coffrets peuvent être conçus en fonction des buts à atteindre (établir la notoriété, collecter des fonds, identifier de futurs fans, diffuser un manifeste, etc.) et du type de relation attendu par son acquéreur qui peut aller de la curiosité, la volonté d'acquérir l'objet, voire d'obtenir un rôle privilégié dans le projet.

Selon les cas, le coffret contiendra des objets (ex : DVD, billets de spectacles, etc.), des liens d'accès à des blogs spécialisés (pré-castings, repérages, etc.), des codes d'accès à des sites de gestion des contreparties, etc.

Un point sensible peut décider du choix de l'organisation pour la gestion des contreparties (ex : plate forme spécialisée, partenaire de proximité, etc.). Il s'agit du mode de gestion des codes d'accès.

La possibilité de générer automatiquement des listes de codes uniques reconnus par les sites internet concernés permet de distribuer un grand nombre de coffrets comprenant ces codes uniques. La fiabilité de la reconnaissance des codes et des droits associés est indispensable pour éviter de décevoir les contributeurs et les partenaires de proximité.